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CULTURE ÉBÈNE REÇOIT LES FOUDRES DE SES LECTEURS!!!



   Culture ébène, le magazine au nom plus que révélateur fait partie du paysage médiatique camerounais depuis 2010. Internet étant son canal de prédilection,  c’est via son site qu’il est possible de se délecter de son contenu.
       En parlant de contenu, il  aborde tout ce qui se rapporte de près ou de loin au showbiz africain en général et camerounais en particulier. C’est ainsi qu’il y est possible de suivre l’actualité des artistes de la scène hip hop ainsi que ceux des rythmes plus folkloriques.
   
Il va sans dire que le magazine milite ainsi pour le rayonnement non seulement de la culture africaine en tout genre (musique, cinéma, peinture, danse, événement, entrepreneuriat,  etc).
Cette ligne éditoriale ainsi que la manière d’approcher les sujets lui ont valu plus de 1 million d’abonnés sur les réseaux sociaux.

            LE DÉBUT DES PROBLÈMES


Prôner le savoir-faire et les valeurs africaines c’est bien mais il faut vivre. Un media tirant la majeure partie de ses revenues de la publicité, il ne fait nul doute que culture ébène ne fera pas exception. Un entrepreneur de la place, se spécialisant dans le décapage cutané a saisi l’opportunité que lui offrait ce lectorat immense. C’est ainsi qu’il est possible de constater depuis quelques jours sur les pages sociales du journal panafricain, des publications faisant l’apologie du dit produit. Ces postes invitent les abonnés à la dépigmentation de la peau en offrant des promotions.

LES RÉACTIONS DES LECTEURS

L’un des avantages des réseaux sociaux c’est qu’il ne faut pas attendre des études et analyses compliquées pour avoir les retombées et impressions des publics cibles. Culture ébène n’a pas fait exception à la règle. Les réactions étaient plutôt… comment dire ? Regardez plutôt :






PRINCIPES OU ARGENT : QUE CHOISIR ?

Il est facile de blâmer culture ébène pour son acte que beaucoup qualifient de traitre. Fallait-il refuser de faire la publicité dans le but de respecter ses principes ? Que faire du manque à gagner en termes de revenus financiers ?
La ligne du panafricanisme étant plus qu’une mode, il est possible de constater que cet argument était l’élément déclencheur qui a poussé bon nombre de lecteurs à se ranger derrière le magazine. Il ne serait pas étonnant de voir le nombre d’abonnés souffrir de ces choix plus que contesté non seulement pour les dangers liés à la santé mais plus encore à l’idéologie de la supériorité des races aux peaux plus claires sur celles étant plus foncées répandue pendant l’esclavage et la colonisation. Ce genre de choix peut écorcher l’image du média et lui valoir toute sa crédibilité en termes de ligne éditoriale. Vivement la résurgence des annonceurs avec des produits plus adaptés.







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