Ce n’est plus
un secret, l’emploi est la chose la moins partagée en Afrique Voilà sans doute la raison pour laquelle les
populations sont désespérément à sa recherche. Au vue de ce besoin criard, si
des entrepreneurs y voient une opportunité en créant des sites d’annonces, les
forces du mal ne dorment pas. Des esprits mal intentionnés ont vu en ce manque,
une opportunité de s’en mettre plein les poches. Pour ce faire, les malhonnêtes
se font passer pour des entreprises ou
des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Et voici 5 secrets pour éviter de vous faire avoir :
UN SALAIRE GIGANTESQUE
UN SALAIRE GIGANTESQUE
Sur
les sites d’annonces, il est possible de voir des offres d’emplois des
« supposées » ONG avec un salaire très alléchant mentionné. Si vous
faites face à ce genre d’annonces, priere de fuir, faites comme si vous n’avez
rien vu : c’est un guet-apens. Les
ONG ne révèlent pas ce genre d’informations en général, ils ne font que
mentionner la catégorie hiérarchique dans laquelle se situera le postulant
retenu. Le salaire est une donnée sensible qui en général se négocie à
huis-clos. Donc méfiez-vous des annonces
avec des salaires affichés et qui sont généralement volumineux.
Vous
verrez dans votre quête, des annonces avec pour conditions de verser une somme
d’argent. Les conditions peuvent varier :
-
Frais d’adhésion à une association
-
Frais d’étude des dossiers
-
Frais de transport des dossiers
-
Cotisations
-
Frais médicaux
-
formations
-
Etc
Les raisons
ne manquent pas et changent au fil du temps. S’il y’a bien une chose à retenir
c’est ceci : NE VERSEZ JAMAIS JAMAIS JAMAIS LE MOINDRE SOUS ! Comment
est-ce qu’une structure veut recruter
pour payer et demande de lui donner de l’argent ? Ça
n’a pas de sens ! Si ce modèle d’emploi existe, je n’en ai jamais entendu
parler.
Au Cameroun,
les populations ont encore un souvenir effroyable d’une organisation du nom de
MIDA, qui prenait une somme pour y adhérer, former et ensuite procédait par un système de calcul qui multipliait
votre mise de départ par 5 voire par 10. D’abord dubitatif au début, c’est
après le témoignage d’une première vague qui se réjouissait de la véracité de
l’expérience que les jeunes ont rejoint ladite ONG en masse. Il s’est avéré que
c’était une arnaque de haut rang. Faites donc gaffe lorsque vous voyez ce genre
d’annonce, fuyez s’il vous ai demandé de verser la moindre somme d’argent.
Une organisation sérieuse, qui
plus est, une ONG possède un site web et une messagerie web
professionnelle. Le site web est normalement en (.) com, (.)net (.) org et leur messagerie devrait comporter leur
site web professionnel.
Prenons par exemple une société
qui s’appelle roadmaker. Celle-ci pourrait avoir pour site web roadmaker.com et
avoir pour adresse mail recruitment@roadmaker.com
pour les services de recrutement. Il est possible que les entreprises se
servent de messagerie gratuite comme gmail, hotmail et yahoo, ce ne serait pas
des grandes entreprises dans ce cas. Auquel cas, faites attention.
Pour ce qui
est des ONG ne vous y méprenez pas, elles ont toutes une adresse
professionnelle, du moins celles du système onusien ; et ces adresses sont
généralement en (.) org
Il m’est arrivé de voir une
annonce avec un logo qui ressemblait à s’y méprendre à celle de l’UNICEF, en
plus il y ‘avait un autre logo qui était le mélange d’au moins 03 institutions.
Il faut bien regarder les dénominations des instituts ainsi que leurs
représentations visuelles.Les escrocs mélangent très souvent aussi les logos de
plusieurs institutions sur leurs annonces .
Une autre
astuce consiste à aller sur un moteur de recherche et entrer le nom de l’organisation,
du programme ou de la société et /ou leur adresse email. Il faut aussi entrer le nom de la structure
suivi de « scam » qui signifie escroquerie en anglais et vous verrez si des
articles existent à ce propos.
Il est même
préférable d’aller sur le site officiel de l’organisation si vous le
connaissez, allez dans les différents onglets, baladez-vous sur le site et
surtout regarder les actualités de l’entreprise. Geste ultime mais en rien le
plus dérisoire, écrivez à la boite pour lui demander si effectivement il y’a un
recrutement en cour.
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